La psychose maniaco-dépressive, rebaptisée maintenant troubles bipolaires de l'humeur touche plus d'un être humain sur cent sur terre.
Curieusement, chez les écrivains et les poètes, le risque d'être diagnostiqué bipolaire - ou maniaco-dépressif - bondi à 1 sur 4 voire 1 sur 3.
Ainsi, la maniaco-dépression multiplierait par 20 ou 30 la probabilité de réalisation personnelle littéraire, poétique, ou artistique en général.
De fait, Bruno BASTIDE, qui a signé Graphouille de Régagnas sa poésie et Brown ZON de Saint ROCH sa prose souffre lui-même de PMD.
SENESTRORSUM est un témoignage de la monté d'une hypomanie vers l'accès maniaque voire la manie délirante - illustrée par Mattt KONTURE.
Les Chroniques du Faubourg sont plutôt la poésie du malade stabilisé, entre normothymie et dépression avec des pointes de manie et de mélancolie.
Grâce aux antidépresseurs, aux neuroleptiques, aux antipsychotiques et aux normothymiques on évite les phases aiguës et les tentatives de suicide.
Le Loxapac, le Risperdal, le Ziprexa, le Dépakote, le Dépamide, le Tégrétol et le Terralithe combinés à un antidépresseur stabilisent l'humeur.
De fait, bien des hospitalisations d'office ou sous demande d'un tiers (HO ou HDT) sont évitées, ainsi que des décès par autolyse suite à TS réussie.
Le docteur Jean VERGNES, à 70 ans, éclaire par sa préface le texte de BROWNZON à la lumière de son expérience de psychiatre à la retraite.
Bruno BASTIDE lui-même a préfacé chaque chronique, avec 10 ans de recul sur ces textes écrits à Aniane sous le pseudo de Graphouille.